Les détracteurs de la cigarette électronique tentent sans succès de démontrer que vapoter serait dangereux pour la santé. Cependant, la plupart des travaux menés dans ce sens se sont avérés comme étant de mauvaise qualité. D’ailleurs, l’une des publications scientifiques portant sur le vapotage et les risques de cancers a été annulée par une revue prestigieuse. Voici les détails sur la suppression de cette publication !
L’article portant sur les risques de cancers chez les vapoteurs retirés pour absence d’explications justifiées et de preuves
Publiée en février 2022 dans le fameux World Journal of Oncology, l’étude portant sur les risques de cancers causés par la cigarette électronique a été supprimée. En effet, cette étude réalisée par un comité de 13 chercheurs conclut que les effets de la vape seraient similaires à ceux du tabac. Une conclusion qui s’est révélée fausse. D’ailleurs, cette étude anti-vape n’est pas la première à être rétractée. En février 2020, un article publié en 2018 qui portait sur les risques d’infarctus du myocarde chez les vapoteurs avait également été retiré.
La principale raison du retrait de cet article est l’absence d’explications justifiées et de preuves. Les auteurs de l’article n’ayant apporté aucune précision sur la méthodologie d’étude et le traitement des données, le journal a procédé à l’annulation de la publication. En réalité, les auteurs ne s’étaient concentrés que sur le nombre de vapoteurs atteints de cancers au moment de l’étude sans tenir compte de leur passé. Autrement dit, les répondants qui avaient été diagnostiqués d’un cancer avant de commencer à vapoter ont été classés dans le lot des victimes du cancer dû à la cigarette électronique.
Un dysfonctionnement dans l’édition scientifique
Le nombre de plus en plus élevé de publications erronées sur la cigarette électronique soulève des inquiétudes sur la manière dont l’édition scientifique est gérée. En effet, il existe un processus bien déterminé que doit suivre chaque étude scientifique avant sa publication. Après la rédaction d’un article, celui-ci doit être consulté et critiqué par un comité de chercheurs qui s’assurent notamment de la cohérence entre les résultats présentés et la méthodologie utilisée. Cette étape du processus d’évaluation des travaux scientifiques encore appelé revue des pairs est douteuse dans le cas des études portant sur la vape. Certains chercheurs à l’instar de Riccardo Polosa et Konstantinos Farsalinos s’interrogent sur comment des articles de faible qualité et bourrés d’erreurs ont pu être publiés, malgré la revue des pairs. Pour eux, le fait que des revues de renommées acceptent des travaux de mauvaise qualité sans s’opposer est la preuve du dysfonctionnement qui gangrène l’édition scientifique.
Les réelles motivations des chercheurs détracteurs de la cigarette électronique
Le nombre de plus en plus élevé des travaux de mauvaise qualité sur la cigarette électronique s’explique par la dépendance des chercheurs vis-à-vis des bailleurs de fonds. C’est d’ailleurs ce à quoi pense Clive Bates, responsable de l’Action on Smoking and Health (ASH) en Angleterre. Pour lui, ceux qui financent les études sur la vape veulent bannir le tabac et la consommation de la nicotine dans le monde. Ils sont donc enclins à orienter les chercheurs sur les résultats qu’ils attendent des travaux financés. Aussi, l’engouement des bailleurs de fonds fédéraux américains de la recherche est fondé sur leur volonté à faire rayonner la lutte antitabac. Ils voient en la vape une alternative sûre de produits à base de la nicotine qui pourrait menacer leurs moyens de subsistances et leurs carrières.